Selon l’alinéa 2 de l’article 2, commun aux quatre Conventions de Genève de 1949, « la Convention s'appliquera également dans tous les cas d'occupation de tout ou partie du territoire d'une Haute Partie contractante, même si cette occupation ne rencontre aucune résistance militaire ».
Pour autant, quel est le sens et quelle est la portée de cette disposition ? Quelles sont les différentes formes que peuvent prendre les occupations de territoires ? De quelles protections doivent bénéficier les populations qui sont en territoire occupé ? Quelles sont les responsabilités des Puissances occupantes, leurs devoirs, leurs obligations, les limites aussi, de leurs pouvoirs dans l’administration de ces territoires ? Et, plus généralement, des autres États ? Tels sont les principaux aspects qui ont été présentés par Tristan Ferraro, conseiller juridique principal du CICR et qui ont été au cœur des discussions de la conférence thématique annuelle de la délégation régionale du CICR à Paris, qui s’est tenue au Palais du Luxembourg le 12 décembre 2022, sous la présidence de Monsieur le sénateur Jean-Pierre Sueur, ancien ministre, questeur et vice-président de la Commission des lois du Sénat.
Pour en savoir plus sur la position du CICR concernant le droit de l’occupation, lire le commentaire mis à jour par le CICR de l’article 2 commun aux Conventions de Genève. Consulter aussi le rapport sur l’occupation et d’autres formes d’administration de territoires étrangers (en anglais seulement).
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