Le nombre de victimes dues à la pandémie de COVID-19 pourrait excéder la capacité de prise en charge des services locaux de gestion des dépouilles mortelles. Le recours aux fosses communes poserait alors un problème d’identification et d’enregistrement des corps. Une telle situation serait, de plus, dramatique pour les familles. Il est indispensable de se préparer à cette éventualité afin d’assurer une gestion digne des corps des défunts, comme l’exige le droit international humanitaire, notamment dans les pays en guerre où les moyens sont déjà fortement limités, après des années de conflit.