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Le désastre d’Hiroshima
Marcel Junod - Revue internationale de la Croix-Rouge, n° 737, 1982
« Hiroshima, 6 aout 1945 — L'âge atomique est ouvert. Une cite japonaise de 400 000 âmes est détruite en quelques secondes. Une page de I'histoire est tournée ». Ce texte du docteur Marcel Junod, dont voici les premières lignes, a été publié post mortem. Rappelons que le Dr Marcel Junod, délégué du CICR en Extrême-Orient en 1945, fut le premier médecin étranger à visiter les ruines d'Hiroshima après l’explosion de la bombe atomique et à en soigner les victimes. Son récit, qu'il écrivit vraisemblablement peu de temps après, revêt donc la valeur d'un témoignage vécu, restitue l'émotion et, aussi, l'appréhension devant l’avenir, qui ont saisi tous ceux qui comme Junod, ont été témoins du cataclysme d'Hiroshima.
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Armes nucléaires et droit international humanitaire
CICR, note d’information, 2013
Voici plus de 75 ans qu’inlassablement, le CICR alerte sur le désastre humanitaire provoqué par l’emploi des armes nucléaires. Dès 1945, le CICR adressa une circulaire aux Sociétés nationales prenant déjà clairement position pour leur élimination et se fondant sur la totale incompatibilité de son emploi avec les principes fondamentaux du droit et de l’action humanitaire. Depuis, le CICR et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge n’ont cessé, par maintes résolutions, de réitérer ces appels, mettant notamment l’accent sur l’inhumanité de l’emploi de l’arme nucléaire, mais aussi sur la totale impossibilité des personnels humanitaires de porter aide et assistance aux victimes. À de multiples reprises, le CICR a montré que de toutes les armes jamais inventées, l'arme nucléaire est la plus terrifiante : aucune autre arme n'a un tel pouvoir de destruction. Dans cette note d’information, le CICR rappelle que, si le DIH conventionnel et coutumier n’interdisent pas expressément les armes nucléaires, leur emploi n’en demeure pas moins fondamentalement incompatible avec les principes du droit humanitaire.
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